Zeus a encore trompé sa femme avec un chien errant. Dans l’ombre du PMU, les idoles déchues trainent leurs carcasses comme des fantômes. Donnez-leur du dentifrice, ils le revendront au marché noir, aimant par dessus tout offrir un sourire carié, pourri de mousse verte, comme un vieux carrelage fêlé. Vous aurez beau crier dans leurs oreilles, ils ne sont pas en mesure d’envoyer d’autres héros que Hercule Poireaux et sa moustache, et ne créent plus que des Leroy-Merlin, temple à la gloire de leur poil dans la main. Les nuages sont souillés de taches de vin et de mégots et les porcs dans le métro des cieux se bâfrent de sandwichs au grand dégout d’Aphrodite. La mer, bonne poire, ramène sur le rivage les corps sans vie des migrants vers le paradis.
Réalisation : Boris Chomon et Sun Noh // Avec : Abdel-Rahym Madi, Maxime Berdougo, Sylvère et Antoine Paris // Scénario : Antoine Paris // Prise de son : Boris Chomon // Musique : Eikon