Es-tu peintre en bâtiment ou sirotes-tu ton bidgee-burger sur ta chaise électrique ? Pas de chance pour ma femme, j’ai débranché l’alimentation. Un peintre sans peinture, c’est un peu comme un peintre sans peinture, pas de métaphore restons dans le concret. Le driver de taxi s’est fait une coupe d’iroquois, pendant que l’artiste fait les fonds de tubes pour peindre une histoire au hachoir, à l’Overlook hôtel.
Réalisation : Grégory Salomonovitch // Avec : Sarah Labhar et Antoine Paris / Scénario : Antoine Paris // Directrice technique : Hélène Carcaillé // Musique : SK
Les films du cagibi – 2011
les films du cagibi 
Il est bien, c’est le mieux que j’ai vu, ça progresse… De plus je suis content de te voir Antoine, à travers cette petite fiction.
La plupart des plans sont très bien, la mise en scène (Taxi Driver, chaise qu’il faut changer, masque à gaz) intéressante, la répétition des scènes-rituels (changement de pièces, visage dans le miroir, lavage des pinceaux) c’est bien aussi. Le son est top. Le montage efficace. C’est le parti-pris des plans serrés, rapprochés, ça donne une atmosphère plus pesante et plus intime, qui engage le spectateur. Je pense que la configuration des lieux vous a obligé à faire ça. C’est pas facile de tourner dans les lieux exigus.
Ça me fait penser à Shining, ce huis-clos qui se termine mal.
C’est bien que tu enchaînes les projets de la sorte, c’est du concret, vous vous faites la main. Si tu continues comme ça, tu vas me faire regretter d’être parti si loin..
Salut ! Pas mal le film. C’est bien réalisé et la mise en scène est bien pensée.
Seul point noir : l’actrice qui surjoue un peu la colère.
Bonne continuation !
Ouah Antoine je suis impressionnée. C’est drôle et poignant.
L’histoire est prenante et tu utilises la référence de Taxi Driver très finement (passage de la tuerie juste après la dispute dans le film pour annoncer en fait le meurtre).
Le montage est propre avec un bon équilibre entre le début et la fin. Les trois plans de lavage de main puis lavage du couteau ficelle le court métrage, il y a une logique cohérente dans ce court, d’après moi.
Vos deux jeux d’acteurs sont convaincants. Celle jouant ta copine est très crédible notamment quand elle s’énerve elle en fait beaucoup mais vu qu’elle est à bout de nerfs ça se tient.
Bref il est bien meilleur que l’autre c’est indiscutable tant au point de vue technique que du scénario. Propose celui là pour les festivals, il poignarde 🙂 ….
Ah je regrette d’avoir eu cours !!!!!!!!
ahahaha j’ai kiffé (j’avais pas vu le lien sur mon mur).
Assez violent mais pas mal la gouache au lavabo puis le sang.
Si tu as d’autres idées, fais moi signe, je peux faire les zic et te les envoyer via mail.
Carrément sympa
J’aime bien la tête du peintre, elle me dit quelque chose en plus
Juste une petite réserve sur le jeu de la demoiselle au début de la gueulante
Et j’adore quand on voit des gens peindre ou dessiner dans les films
Un peu glauque non ? ça peut être drôle comme ça peut heurter par la brutalité de la chute.
Mais ce n’est que mon avis. A plus tard ami !
merci Antoine!
mes commentaires seront moins techniques que les précédents, plus dans l’émotion
je viens de découvrir les 3 films du cagibi en partant du plus récent
alors merci pour cette plongée dans ton univers empreint de ta jeunesse d’enfant de saltimbanques… tes tableaux, le couteau de la leçon, la comedia del arte, JMP et son goût pour l’absurde, la nonchalance d’Hervé…
merci donc pour cette douce nostalgie revue à ta sauce aux couleurs si vivantes, pour cet héritage tellement enrichi par tes propres délires!
BRAVO!
moi aussi je préfère le dernier, plus abouti, plus personnel peut-être
à très bientôt
plein de bises 😉
Une belle mise en scene. Je me retrouve un peu dans « le petit poisson bleu ».
Bravo a tous!